Pour voler en deltaplane, il faut avoir beaucoup de courage, un peu de forces physique et surtout mentale. Il ne vous reste plus qu’à partir rejoindre les stations qui vont réaliser ce rêve. Beaucoup de Français sont vraiment intéressés par cette discipline, mais depuis son apparition, le nombre de pratiquants n’atteint même pas 1000.
C’est quoi le deltaplane ?
Par définition, le deltaplane est un dispositif volant qui peut contenir une ou deux places et où on se sert de ses pieds pour décoller et pour atterrir. On peut distinguer deux types de deltaplane selon leurs éléments constitutifs, soit il est souple, soit il est rigide. Le deltaplane souple est plus rapide et est fait en alliage d’aluminium et une aile appelée Rogallo. Quant au deltaplane rigide, il est fait en carbone avec une toile en Dacron. Le deltaplane se pilote avec une position allongée la tête face au vent et les personnes qui le pratiquent sont appelées deltistes. Quand le conducteur est prêt, il prend son élan avant de se lancer dans le vide et le dispositif se stabilise dans les airs comme un oiseau. Avant de savoir si vous êtes fait pour ce sport, débutez d’abord par un baptême de l’air comme celui proposé par un deltaplane à Annecy.
Comment fonctionne le deltaplane ?
Avant de commencer une expérience en deltaplane, il faut connaître son fonctionnement. Avant tout cela, il faut vérifier que tous les équipements soient complets pour pouvoir vivre aisément ce moment à fortes sensations et à haut risque. Pour cela, il faut avoir des habillements adaptés comme une combinaison, un casque, des lunettes, des gants pour se protéger du vent, des chaussures de parapente…Théoriquement, le principe de vol en deltaplane n’est pas difficile. L’engin se stabilise dans l’air et sa conduite ne demande pas beaucoup d’efforts. La position du pilote est allongée suivant le squelette solide de l’aile et fixée au milieu de la voile. Il se sert du trapèze, plus précisément de la barre de contrôle, pour s’orienter, pour accélérer la vitesse ou pour changer de direction. Tous ces mouvements utilisent la force de bras du pilote. Pour le mécanisme du deltaplane rigide, le pilotage est plus facile en utilisant seulement les ailerons et ne nécessite pas d’efforts par rapport au premier qui est souple. Quels que soient les types de deltaplane qu’on utilise, le pilote se sert toujours de ses pieds pour décoller. Le point de décollage doit se situer en hauteur, par exemple sur une colline avec une rampe ou sur une plaine avec l’aide d’un treuil créé spécialement pour ça.
Un baptême de l’air en deltaplane
Un adage stipule que la première fois est inoubliable et il en est de même pour le baptême de deltaplane. Lorsque vous le ferez en deltaplane, il faut respecter les consignes pour que ça soit réussi. Comme c’est un vrai sport à risque, le baptême doit toujours se faire en compagnie d’un moniteur spécialisé pour éviter d’éventuels accidents. Avant tout, il faut s’assurer de respecter les règles de base. Si l’aventure est permis dès 4 ans, le poids ne doit pas dépasser 80 kilos, voire 90 chez d’autres. Par la suite, il faut s’assurer que chacun soit bien équipé et respecte les dernières consignes de bases énoncées par le moniteur pour les attitudes à adopter pour toutes les phases du décollage à l’atterrissage. Après cela, on rejoint le point de départ, lieu à partir de laquelle les deux vélideltistes : le moniteur et l’apprenti vont entamer la course d’élance en descendant la pente. Avec la consigne du moniteur, tous deux sautent en même temps et effectuent le décollage. Dans les airs, tout en savourant le vol qui peut durer jusqu’à 45 minutes, il faut rester concerné, respecter les consignes et être toujours à l’écoute du moniteur. Ce dernier va, en effet, effectuer des figures comme des loopings. Les parcours sont étudiés pour offrir un panorama unique comme le deltaplane à Annecy. Ce baptême de deltaplane s’achève sur la zone d’atterrissage, mais avant de toucher terre, le moniteur procède à un piqué et tout est accompli.
À méditer
Si vous avez pris goût après le baptême, il faut savoir que la manipulation de l’engin exige de la technique et de force donc la curiosité et le courage ne suffisent pas. Il est seulement réservé pour ceux qui ont suivi des formations très approfondies dans des écoles spécialisées. Partout dans les pays où se pratique ce sport, des fédérations aéronautiques sont là pour le gérer et pour encadrer tous ceux qui voudraient l’intégrer. Le passage dans cette fédération est obligatoire avant de s’inscrire dans un club pour apprendre et s’entrainer. Pour le cas des français, il s’agit de la fédération française de vol libre qui dispose actuellement de 200 écoles et de 600 clubs pour ensuite intégrer les fédérations internationales. Cette organisation dispose d’une commission sécurité qui est en charge de l’étude de risque de tous les sports à vol libre, donc le deltaplane et le parapente. Même si le taux de mortalité est très minime par rapport à d’autres, il ne faut pas oublier que c’est un sport à risque. La sécurité devrait donc primer et plus qu’ailleurs respecter toutes les règles afin de maintenir ce chiffre.