Droits des femmes en Iran : découvrez le combat de Maryam Rajavi

Droits des femmes en Iran

Maryam Radjavi est une femme politique iranienne de renom. Elle appartient au parti OMPI ou OrganisatioLe mn des Moudjahiddines du peuple iranien dont le dirigeant fondateur est son mari. Tout au long de son parcours mouvementé, elle n’a cessé de militer pour les droits des femmes iraniennes. Actuellement, elle préside le Conseil national de la résistance iranienne ou CNRI. Cette place au sein de la Résistance lui confère une position influente diplomatiquement, socialement, culturellement et politiquement. Zoom sur le sujet.

Plusieurs évènements marquants

Maryam Radjavi a connu des circonstances décisives autant dans sa vie personnelle que dans sa carrière politique. Toutes ces circonstances l’ont conduite à son combat en faveur des libertés fondamentales, en particulier pour les femmes. Elle est née en 1953 d’une famille de classe moyenne et dont les membres ont successivement été persécutés. Elle a vu son frère devenir un prisonnier politique. Alors qu’elle n’avait que 22 ans, sa sœur aînée fut tuée par la police du Parti adverse chah. En 1982, sa sœur cadette, qui faisait des études en génie industriel, fut torturée puis pendue. Maryam Radjavi prend alors conscience de la barbarie et de l’intolérance dans laquelle l’Iran est maintenu par le régime au pouvoir. Elle s’est présentée aux législatives dans les années 80 où elle obtient plus de 250 000 votes. Dès lors, elle a commencé à se faire connaître dans le milieu politique iranien. Convaincus par sa position, les opposants politiques des mollahs l’ont élue présidente du CNRI en 1993. Son message est puissant : l’islam est pour la démocratie et la liberté de la femme.

Une position en faveur de la liberté

Contrairement au régime des mollahs, la Résistance menée par Radjavi est en faveur des droits des femmes. De nombreuses rubriques ont été soulevées. Le point central concerne la jouissance des femmes iraniennes des mêmes droits humains que les hommes. Ni leur origine ethnique, ni leur religion ne devrait être un obstacle pour leurs études et leur carrière. Elles seront en mesure d’aller et venir librement dans les pays étrangers et même, d’obtenir une autre nationalité. Entre autres, les iraniennes seront égales aux hommes devant la loi. Elles pourront ouvertement porter plainte en cas d’atteinte à leurs libertés fondamentales. Toutes discriminations à l’encontre des femmes seront éliminées de la législation iranienne. Elles seront libres de se vêtir comme elles veulent. Les lois qui se rapportent aux habitudes vestimentaires des femmes, en particulier le port de voile, devront être abolies. Il ne devra plus y avoir de limitations en rapport avec leur participation à la politique. Les droits des femmes iran devront aussi garantir un salaire égal aux hommes et aux femmes.

De nombreuses actions déjà entreprises

Le combat de Maryam Radjavi pour la liberté des femmes a donné suite à sa participation à de nombreux événements. En octobre 2019, elle se présente à une conférence de presse au parlement Européen. Elle y a parlé de l’abomination des pratiques du régime mollah en Iran. Elle dénonce notamment le massacre des prisonniers politiques de 1988 où de nombreux jeunes martyrs ont péri. Elle a également pris part à « un crime contre l’humanité en Iran », une exposition à Paris. Elle y a effectué un puissant appel à la justice et soutient son engagement à renverser la dictature en place. D’ailleurs, en novembre 2019, elle confirme que le renversement des mollahs mènera vers un Iran plus viable. Dans un discours qu’elle a tenu à La Réunion, elle appelle les personnalités politiques européennes à se joindre à elle pour la demande de liberté. Plus récemment, Maryam Radjavi s’est rendue à la cérémonie de commémoration des victimes du crash d’avion ukrainien. Elle y confirme que les Iraniens ne veulent plus de ce régime dictatorial, l’heure est venue de le renverser.

 

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