La pension de retraite est souvent insuffisante pour vivre confortablement après la retraite. Pour compléter la pension de base, il est préférable de souscrire une pension supplémentaire en plus de la pension complémentaire. Quelle est la différence entre ces deux termes ? Quels sont les meilleurs placements pour sécuriser votre épargne ?
Retraite supplémentaire ou surcomplémentaire : c’est quoi au juste ?
Les termes « retraite supplémentaire » et « retraite surcomplémentaire » désignent la même chose. Ce système a été mis en place pour aider les personnes âgées à maintenir un meilleur niveau de vie après la retraite. Ce type de pension n'est pas obligatoire et peut être souscrit auprès d'un organisme de prévoyance, d'une compagnie d'assurance ou d'une banque.
Le principe consiste à verser une cotisation dont la fréquence de paiement est définie dans le contrat (paiement mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel). Au moment de la retraite, le souscripteur perçoit une rente viagère ou un capital jusqu'à son décès. Le montant de la rente varie selon l'établissement, mais aussi en fonction de l'épargne, de l'espérance de vie de l'assuré et de son âge.
On distingue deux formes de retraite supplémentaire. 'une part, il y a les formules proposées par les entreprises à leurs salariés. D'autre part, il y a l'offre individuelle qui complète la pension obligatoire. Cette deuxième option est souscrite par le contribuable sans aucune condition. Dans ce cas, elle peut prendre plusieurs formes : assurance-vie, plan d'épargne retraite ou plan d'épargne en actions.
Retraite complémentaire et supplémentaire : quelle est la différence ?
La retraite de base est une forme d’épargne obligatoire. En fonction du statut de l’individu, il peut s’agir d’assurance Retraite regroupant les artisans, salariés, agents non titulaires dans la fonction publique et dirigeants d’entreprise. La Mutualité sociale agricole ou MSA est l’organisme compétent pour les salariés et non-salariés travaillant dans le secteur agricole. Enfin, la CNAVPL s’adresse aux professionnels libéraux.
La retraite complémentaire complète la retraite de base. Ce second pilier de retraite est également obligatoire. Les régimes varient selon le statut de l’individu : AGIRC-ARRCO, IRCANTEC, RCO de la MSA, RAFP… La retraite supplémentaire est facultative. Toutefois, elle peut devenir obligatoire dans certains cas. Si le régime est mis en place par l'entreprise, par exemple, les salariés sont obligés d'y adhérer. Avec ces trois formes de retraite, le bénéficiaire peut conserver son mode de vie actuel même après 60 ans.
Quels sont les avantages de la retraite supplémentaire ?
La souscription d’une retraite surcomplémentaire présente des avantages indéniables pour le salarié. Tout d'abord, il peut espérer obtenir une pension de retraite plus intéressante, qui lui permettra de maintenir son train de vie actuel. En plus de cela, cette solution ouvre le droit à une fiscalité plus favorable. En effet, les primes versées sont déduites du revenu imposable. Une personne fortement imposée peut également bénéficier d'une exonération fiscale plus importante. Néanmoins, l'allègement fiscal ne peut pas dépasser 10% du revenu annuel.
Les rentes quant à elles sont soumises à l'impôt sur le revenu et aux cotisations sociales. Du côté de l'employeur, c'est un excellent moyen de motiver l'équipe. Dans ce cas, les cotisations versées peuvent être déduites du revenu imposable. Dans certains cas, il est possible de bénéficier d'une exonération des charges sociales et de certains impôts sur les rémunérations.
Quels sont les meilleurs placements pour une retraite supplémentaire ?
Le PER ou plan d’épargne retraite est certainement le type de placement le plus plébiscité en France. Il permet de mettre de côté de l’argent supplémentaire afin de compléter les versements des régimes obligatoires. Il est d’ailleurs possible de transférer les épargnes constituées sur les anciens régimes comme les contrats Madelin sur le PER. Les cotisations sont déductibles de l’IR à la limite de 10 % des revenus en N-1 avec un plafonnement s’élevant à 32 909 euros. On tient à préciser qu’il existe trois formes de PER : le PER individuel, le PER entreprise collectif et le PER entreprise obligatoire.
L’assurance vie est néanmoins plus souple, car l’argent peut être retiré sous conditions. C’est aussi un bon moyen pour préparer sa retraite puisque le sujet touche des revenus réguliers à vie. Si le retrait se fait après 8 ans à compter de la date d’ouverture du contrat, le bénéficiaire jouit d’une fiscalité privilégiée. En cas de décès, l’épargne est versée directement aux bénéficiaires désignés dans le contrat. Les sommes ne sont d’ailleurs pas soumises aux droits de succession.
Le PEA ou Plan d’Épargne en Actions est la solution idéale pour ceux qui souhaitent investir dans des actions d’entreprises. Bien sûr, il y a toujours un risque de perte en capital. Voilà pourquoi il faut bien étudier le projet avant de se lancer pour trouver la meilleure offre. En tout cas, la rente viagère n’est plus imposée sur l’IR après 5 ans. Il y a dans cette catégorie le PEA assurance profitant des mêmes avantages que les comptes titres. Le PEA bancaire quant à lui permet aux contribuables d’investir en bourse.